Du DOUBS au GARD Juin 2018
Jeudi 24 mai 2018
- 17 h 30 Départ en direction du Jura par un temps couvert, orageux ! Comme d' habitude, je fais mes courses pour la "vadrouille" en cours de route.
- 19 h 30 Je suis stationné pour la nuit à Pont de Roide à moins de 30 kilomètres de Charquemont, but de ma visite (via ferrata des Echelles de la Mort). Le temps s'est remis au beau ... ça devrait être parfait pour demain !
Vendredi 25 mai 2018
- 7 h 15 Je me lève, 13° extérieur, je déjeune et après les courses du matin (pain,journaux ...), je pars en direction de Charquemont.
- 9 h 00 Je suis à Charquemont, plus exactement au lieu dit " la Combe St Pierre", garé en face de la patinoire. Une intense activité se prépare, des bus scolaires arrivent et une animation sportive va se mettre en place, sans doute de l' orientation ! J' ai décidé aujourd'hui de répèter la via ferrata des Echelles de la Mort (quatrième fois) mais en y associant un petit circuit randonnée.
Via ferrata des Echelles de la Mort
depuis Charquemont Doubs
- Je pars donc depuis la combe St Pierre en longeant d'abord le parc d' accrobranches puis en montant en forêt en direction du belvédère de la Cendrée, j' ai décidé d' associer randonnée pédestre et via ferrata aujourd'hui !
- Petit arrêt au belvédère de la Cendrée pour admirer les grimpeurs en action aujourd'hui et s'imprégner de l' ambiance des Gorges du Doubs, puis longue traversée et descente vers les Echelles de la Mort ! Petite randonnée de deux heures pour m' approcher du site de la via ferrata des Echelles de la Mort. C 'est donc la cinquième fois que je viens pratiquer la via ferrata dans ce site calme et assez sauvage des gorges du Doubs malgré l' activité humaine assez omniprésente !
- Quand j' entame la via, je crois être seul, j' ai bien croisé un groupe de randonneurs mais qui disparaîtra bien vite dans les profondeurs ou les hauteurs boisées des gorges, en fait je rejoins bien vite un groupe d' ados encadrés, et je dois patienter un bon moment car une adolescente accompagnée d'un guide-moniteur fait demi tour dans le parcours peu avant le pont tibétain ! Le vertige et tout ce qui va avec l' a vaincue ! Le début de la via est assez ludique ( échelle,passerelle) dans le bas sécurisant de la falaise, puis après quelques montées verticales et le franchissement de la passerelle, le parcours devient nettement plus aérien tout en étant en traversée? Impressionnant, mais rien de très difficile ! Le parcours se pratique en traversée au dessus de la magnifique vallée du Doubs avec l' ambiance sonore du cours d' eau !
- Arrive ensuite le pont tibétain 3 brins, juste au dessus du passage des Echelles de la Mort , lieu idéal pour apprécier l' effort des ferratistes, souvent en difficulté sur ce pont très ... mouvant ! les trois brins du pont maintenus écartés par des tronçons de bois, ont tendance à partir "en vrille" du moins ils en donnent nettement l' impression ! Il faut penser tout le long du parcours à bien écarter "en force" les deux brins supérieurs, pour gagner immédiatement une stabilité rassurante ! A défaut la sensation de bascule d'un côté ou de l' autre s'amplifie ! sensation assurée ! C 'est là que je vais passer le plus de temps sur la via, car le groupe de ferratistes rejoint, va mettre un certain temps pour franchir le pont ... il me laisseront passer ensuite !
- Le parcours se poursuit en traversée, passe par un pont de singe et arrive au mat de cocotier, rare sur les vias et où il faut apprivoiser la technique de grimpe particulière, cette via est vraiment ludique !
- Peu après arrivée à la tyrolienne dont le départ est facilité par une plate forme confortable. 100 m de longueur avec un câble qui sert de ligne de vie . Poulie speed obligatoire sinon arrêt " buffet" garanti avec une bonne partie de tire bras ensuite ! Arrivée en douceur sur une plate forme egalement confortable.
- La fin de la via ferrata est proche, il faudra grimper un filet et rejoindre la terre ferme en forêt sur le haut des gorges.
- Excellente via ferrata recommandée comme via intermédiaire après une bonne initiation préalable. J' ai mis 1 h 20 pour la parcourir, compte tenu d' une bonne attente pour laisser passer un groupe au pont tibétain à 3 brins. Classée assez difficile à difficile, c' est une via un peu sportive, aérienne par endroit sans difficultés majeures . Ouverte désormais toute l' année, cette une via difficile en cas de pluie ou par température basse (gants d' hiver obligatoites ).
- Retour en deux heures depuis les Echelles de la Mort et en passant par le bois banal et le bois de la Biche, pour rejoindre la combe St Pierre. Belle randonnée via ferrata de 5 h 40 pour 520 m de dénivelé et 11,4 km parcourus . Pour information, on peut accéder à la via ferrata directement en rejoignant l' usine du refrain dans les gorges du Doubs par une route en forêt étroite et pentue, déconseillée par temps de neige !
- 15 h 30 Quand je reviens à la voiture, je suis envahi par les enfants des écoles qui attendent les bus ! Je range donc tranquillement mon matériel de ferrata et de randonnée avant de repartir.
- 16 h 00 Je repars en direction de Métabief - le Mont D'Or, je vais y randonner pour repérer les itineraires possibles en ski de randonnée autours des pistes de la station de ski, pour le prochain hiver.
- 18 h 30 je campe pour la nuit à Metabief village.
- 21 h30 Je prépare le couchage, 18 ° extérieur, 24° dans la voiture. Beau temps annoncé pour demain, risque d' orages en fin d' après midi.
Samedi 26 mai 2018
- 7 h 30 12° extérieur, 20° dans la voiture, il fait beau temps comme annoncé ! Déjeuner rapide et courses habituelles du matin, ensuite je prépare le randonneur pour la journée ! Objectif le Mont D'or en passant par le bas de la station de ski en direction de la Suisse puis remontée par les crêtes jusqu'au Mont d'Or , le Monrond et retour à Métabief ... 12 à 13 km en perspective et 600 m de dénivelé environ !
Randonnée autour du Mont d' Or
depuis Metabief Doubs
- 8 h 30 Randonneur parti, le temps est couvert, j' ai pris ma veste Gore Tex. Depuis le village qui commence à s' animer ... boulangerie oblige ! ... je remonte vers la station de ski de Métabief. Il n' y a pas grand monde ! ... pour l' instant ! Parvenu en haut de la station au niveau des caisses, je pars sous le Monrond à gauche de la station. Je vais suivre l' itinéraire de David Génestal, " carnet de rando, influenceur du net que je suis depuis quelques temps. Ma première motivation à suivre cet itinéraire recommandé à raquettes, c' est d' évaluer sa faisabilité et son intérêt à le parcourir en ski de randonnée, avec un retour par les pistes du Monrond à la clé ! Je suis donc à présent sur le chemin du Pouillet, et je devrais passer par le chalet du Cernois. Je vais le rater, et passer directement par le lieu dit le Gros Foyard ! Itinéraire propice à la raquette à neige , le ski de nordique et empruntable pour le ski de randonnée, mais il y aura du "dépeautage" et du "repeautage" en perspective !
- Au Gros foyard, le chemin monte transversalement en forêt en direction des installations des télé sièges du Troupézy (qui dessert le sommet du Morond) et du Chamois (qui débouche sous le sommet du Mont d'Or).
- A partir des installations, je continue transversalement sous les falaises en suivant parallèlement et à distance le télé siège du Chamois ... et je finirai par apercevoir ... le chamois ... qui gambade seul tout en ne me perdant pas de vue sur les près au pied des falaises du Mont d' Or. Au bout d' un moment, je quitte la forêt pour rejoindre très près du sommet, la piste forestière et qui sert aussi de piste de ski et qui relie le sommet des installations de remontées sous le Mont d' Or et plus bas le refuge de la Piquemiette. J' en profite pour remonter la piste et aller jeter un oeil au plus près sur les falaises du Mont d' or, son sommet et balayer du regard un grande partie du domaine alpin .
- Je redescends ensuite par la piste en direction du Creux Soudet et du refuge de Piquemiette (belle descente en perpective en ski de randonnée). Au 3/4 de la descente, un peu avant le Creux Soudet, je pars à droite sur une sente qui devrait permettre de remonter directement au sommet du Mont D' or. La sente figure sur la carte IGN et était indiquée comme praticable avec précaution par David Génestal dans "Carnet de rando" ! Bon départ, puis la sente se perd dans la pente recouverte en bonne partie par les feuilles d'automne ! Pas de trace, de cairn ou de marques de peinture, seul un passage abrupte dans une faiblesse de la falaise semble indiquer un passage vers le haut ! Je décide donc de renoncer pour m' éviter d' avoir à me frayer un chemin mal aisé ! j' étais juste sous le point 1405 m refuge de l' Or.
- Je continue donc ma descente vers le Creux Soudet et bien avant le refuge de la Piquemiette, je pars à droite en direction de la Suisse. (Piquemiette 1120 m, frontière Suisse à 03 km, refuge cabane du Mont d'or à 2,7 km, Mont d' or à 3,4 km). La pente est assez raide le long de la crête, bel effort en perspective à ski de randonnée !
- Ensuite j' ai suivi la crête et une partie de la frontière jusqu' à me laisser attirer par les près et les vaches de Pralioux Dessus ... trop bas ! j' ai du remonter vers la crête et passer devant le chalet du Mont d' Or pour retrouver le chemin de crête initial qui va me mener jusqu' au Mont d' Or. Alors que j' étais pratiquement seul sur l' itinéraire depuis le départ, je vais croiser randonneurs , trailers et gardes du parc ! Retour à la civilisation ! Le chemin est évident, sans doute plus hasardeux en temps de brouillard, falaise vertigineuse à droite !
- Le Mont d' Or atteint ( il ne paie pas de mine en venant du côté Suisse) mais la vue est magnifique sur ses deux versants ! Je domine alors l' itinéraire de l' aller et je suis tout surpris de me retrouver à l' aplomb du sommet des pistes de ski à peine 200 m plus bas ! Le sommet du Mont d'Or passé, après avoir admiré son allure échancrée de ce côté, je poursuis en direction du Morond. Je vais passer par le lac artificiel du Morond puis rejoindre les installations mécaniques du même nom qui dominent Métabief.
- Au Morond, c'est l' effervescence, belle concentration de VTT de descente, je ne les ai pas compté mais il y a plusieurs centaines ! ça descend à tout va et les pistes semblent nombreuses et sur équipées en passerelles,sauts, virages serrés ... Un saut les fait même passer au dessus de la route ! Métabief est aujourd'hui la capitale du VTT ! Je suis très impressionné par la vitesse atteinte en descente ! Je vais faire donc une descente retour sur Métabief dans une ambiance de cris, de freinages,dérapages !
- Au retour à la station, quelques gouttes de pluie m' accompagnent ! ça a fini par tomber ! Beau circuit de randonnée de 16 km, sans trop de difficultés (un peu plus de 700 m de dénivelé) et en conclusion de ma sortie, itinéraire réalisable en ski de randonnée si les conditions de neige sont égales partout et surtout si il n'y a pas de brouillard sur les crêtes ! Donc la répétition du parcours est déjà envisagé pur l'hiver prochain !
- 16 h 45 Revenu à la voiture, un peu fourbu par ces 8 heures de marche ! Je range le matériel de rando et je me change. Je prends un peu de temps pour rédiger mon carnet d' activités, puis je repars en descendant un peu plus vers le sud ... direction Albertville.
- 20 h 00 je suis stationné à Lélex au pied des monts du Jura, je vais y passer la nuit. Quelques gouttes de pluie encore, et quelques coups de vent mais sans plus.
Dimanche 27 mai 2018
- 8 h 00 Il a plu par intermittence cette nuit, 14 ° extérieur au réveil. Quelques courses à Lelex et je repars en direction d' Albertville.
- 11 h 35 Décision en cours de route, d' Albertville, je suis monté directement à la station de ski la Sambuy au dessus de Faverges. Toujours dans la perspective de préparer mes futures randonnées à ski, j' ai décidé d' aller explorer le massif de la Sambuy, massif que je connais bien pour y avoir déjà fait de nombreuses randonnées, seul, en famille ou en accompagnant des groupes d' ados du temps de mes camps de vacances. Le temps est incertain, il faudra peut être aviser et faire demi tour !
Randonnée la Sambuy
depuis la station de ski de la Sambuy- Seytenex / Faverges / Haute Savoie
- 12 h 00 Je pars en randonnée à la pointe de la Sambuy depuis le parking de la station de ski du même nom. le télé siège fonctionne, il y aura du monde en montagne ! Comme hier au Mont d' Or, j' effectue cette randonnée en reconnaissance d' itinéraire pour de prochaines sorties en ski de randonnée. Je prends la piste qui monte au col d' Orgeval pour commencer, puis au lieu dit " carrefour du Vargnoz" je tourne à gauche en direction du pas de l' ours (que je ne prendrai pas) et du sommet de la station (piste, sommet de la station annoncée en deux heures). 300 m plus loin, j' abandonne la piste pour monter à droite par un chemin qui passe à droite de la piste de ski, directement en direction des premiers contreforts de la Sambuy. Cela me permet d'éviter quelques lacets de la piste, que je rejoindrai ainsi un peu plus haut ! La montée est raide au début et il faudra s' employer à ski de rando !
- Je rejoins ensuite le haut de la station de ski (arrivée du télé siège) en empruntant en totalité la piste de montée qui n' offrira aucune difficulté en ski de randonnée, à condition de monter aux aurores avant l' ouverture des pistes ! Du monde sur le télé siège, mais personne en vadrouille sur les chemins et sentiers. Par endroit une sente en lacets permet de quitter la piste et de shunter quelques virages.
- En haut de la station, je retrouve l' effervescence touristique , pas mal d' étrangers, de familles, d' enfants, d' ados .. des cris, des rires, quelques lancers de cailloux !!! ... La plupart d' entre eux se contentent de pique niquer en haut des pistes, mais à ma grande surprise, un bon nombre s' engagent en direction du col de la sambuy, alors que la neige est encore très présente et que le sentier est recouvert de neige sur les trois quart du parcours ! Je grimperai donc un peu dans le tumulte ... joyeux mais un peu indiscipliné .. jets de pierres et passages en raccourcis au dessus de l' itinéraire normal. Cela sera un bel itinéraire à ski de randonnée !
- Parvenu au col de la Sambuy, la plupart pique niquent et je serai quasiment seul pour gravir les derniers deux cent mètres de dénivelé qui mènent à la pointe de la Sambuy. Le sentier abrupte est en grande partie déneigé, quelques passages en névés réclament un peu de prudence, surtout à l' endroit sous le sommet où la rampe métallique d' assistance et les échelons jouant le même rôle sont complètement pris dans la glace ! En ski de randonnée, je me contenterai d' atteindre le col de la Sambuy ! Belle vue sur la Tournette, le Trélod, l' Arcalod et le Mont blanc.
- 16 h 15 je suis revenu en bas de la station, la descente a été rapide , au final randonnée de 4 h 15. Pour le ski de randonnée, difficile de ne pas passer par les pistes de ski, du moins en partie. Itinéraire à donc pratiquer en dehors des heures d'ouverture, si autorisé ! Le col d' Orgeval est sans doute aussi une bonne destination à ski de randonnée, à voir !
- 17 h 00 Je pars du pays de Faverges pour le Beaufortin, direction Beaufort ! A Ugine, je rencontre la pluie ! pour cette fin de journée, elle ne ma quittera pas !
- 17 h 30 je suis stationné à Beaufort sur la place principale qui sert de marché. Il pleut toujours ! Petit temps de cuisine pour préparer le repas de ce soir, ce sera carottes aux oignons et jambon et différents fruits en dessert.
- 21 h 00 Le couchage est prêt, le col de Roselend est annoncé fermé, j' aviserai demain pour les activités, ce ne devrait pas être vélo ! En plus l' épisode orageux est annoncé jusque mercredi !
Lundi 28 mai 2018
- 8 h 15 Je me lève, 14° extérieur, 20° dans la voiture. Le temps est nuageux, en faisant mes courses, je questionne les gens du village, le col de Roselend est effectivement fermé mais la route est ouverte jusqu'au barrage.
- Je décide de monter en voiture jusque Arèches, toujours dans la perspective de préparer mes futures sortie de ski de randonnée. Je vais jusqu'au départ des remontées mécaniques repérer les départs d'itinéraires éventuels de ski de rando. Il y a effectivement un tracé qui monte jusque l' arrivée du télésiège du Grand Mont, puis l' itinéraire se poursuit en direction du col de la Forclaz ... puis le Grand Mont ! Il y a encore beaucoup de neige.
- Le temps ne s' arrangeant pas, j' abandonne toute idée d' activités dans le Beaufortin et je redescends en direction d' Albertville, cette fois ci pour descendre nettement vers le sud et j' espère un temps plus propice aux activités de pleine nature ! Après Chambéry et Grenoble, je vais traverser le Rhône à hauteur de Privas (Ardèche) pour rejoindre Avèze près de Le Vigan dans l' Hérault.
- 19 h 00 Je suis stationné à Avèze sur mon parking habituel prés de la Mairie ... c' est le déluge ! La pluie tombe drue, encore plus que dans le Beaufortin ! Tonnerre et éclairs l' accompagnent ! Hélas le même temps est annoncé pour les trois quarts de la journée de demain ! Je prépare tout de même un programme d'activités pour mon séjour dans le coin (vélo de montagne,spéléo et randonnée).
- 22 h 00 Après lecture des journaux, je me couche, 18° extérieur, grosses averses par intermittence !
Mardi 29 mai 2018
- 8 h 00 Toujours de la pluie par averses, parfois fortes ! A d' autres moments, c' est bien calme ! je descends à le Vigan sous une pluie battante en essayant d' éviter les flaques, les ruisseaux ... La journée va encore être compromise, pourtant j' ai croisé des groupes de randonneurs téméraires ... ou obstinés !? Profitant de la bonne qualité du réseau 3G, je surfe sur internet, puis je trie et sauvegarde mes photos. ce fut long !
- 12 h 00 Il ne pleut plus ! Je pars en voiture en reconnaissance de l' itinéraire du col du Minier, ainsi que de l' abîme de St Férron ou St Férréol (Campestre et luc).
- 13 h 45 J' ai passé Campestre et Luc, le Mas Gauzin, je vais stationner à environ 200 m de l' aven-abîme, au milieu d'un tas de pancartes indiquant propriété privée. Il pleut de nouveau, mais cela ne me gênera pas, car je descends sous terre !
Balade souterraine à l' abîme de St Férréol
depuis Campestre et Luc Gard
- 14 h 15 Le temps de me préparer (chaussures de montagne,casque et éclairages, appareil photo, je pars en direction de l' abîme de St férréol aussi appelé St Férron.
- L' aven de St Ferréol ou St Ferron et le pénitencier du Luc se trouvent sur le causse de Campestre .On y trouve les restes d'une ancienne colonie pénitentiaire pour enfants. C' était un bagne qui avait une capacité maximum de 200 enfants. La colonie agricole faisait travailler les enfants dans la production de Roquefort. L'aven fut utilisé comme une cave pour la maturation des fromages (1883 à 1929). C’est un aven de 62 mètres de profondeur. Les ruines des installations se trouvent à l'aplomb de l'abîme . Au début un système de treuil permettait de monter et descendre les fromages.
- A 200 mètres de la ruine se trouve une doline karstique. C 'est à partir d' elle que fut creusé une galerie de 200 mètres . Les fromages pouvaient ainsi être amené en sous-sol sans passer par le treuil. Ce tunnel fut creusé par les enfants du pénitencier !
- Je suis stationné à 300 m de l' abîme et je vais le trouver assez facilement, chemin assez évident, cairns et bien sûr aussi l' efficacité de l' application Iphigénie ! Je passe assez rapidement à hauteur de l' aven (assez impressionnant, profondeur insondable, ancienne construction jouxtant le vide) et des ruines des installations " agricoles", ainsi qu'une construction qui a dû servir de puits d' aération de la galerie souterraine ?! Un peu plus loin, je descends dans une doline karstique qui va me mener à l' entrée de la galerie. Je suis un peu surpris de ne trouver aucune information sur les activités agricoles, le fonctionnement du bagne, son historique ! Aucune pancarte, seules quelques réflexions écrites sur un ancien engin agricole et sur une pancarte à l' entrée de la galerie rappellent l' existence des enfants bagnards du lieu !
- Le tunnel d' accès, creusé sur 200 m environ, est très humide, ça suinte de partout ! La roche a la couleur de l' argile ! Très rapidement on perçoit au loin la lueur du jour descendant de l' aven de St Férréol . Du tunnel, on accède au fond de l' abîme par un escalier en pierre muni d'une belle rambarde en fer. La cavité est concrétionnée par des coulées de calcite le long des parois, mais point de stalagmites ou stalactites.
- Il reste quelques vestiges des activités d'affinage, surtout des débris de bois des systèmes de stockage des fromages. Le fond de l' aven est à 80 m sous terre et il remonte en direction de la surface pour ramener la verticale de descente à 60 m. Vu d' en bas, l' aven est aussi impressionnant et la lumière pénètre assez largement dans la cavité.
- Je repars par le même chemin pour rejoindre le haut de l' abîme. Belle petite ballade souterraine, dans un lieu au passé finalement assez dramatique, qui mériterait une évocation des enfants qui y ont " travaillé" par au moins un panneau d' information ! L' abîme a l' air de figurer en bonne place dans les compte rendus de randonnées du coin. Sa visite s'inscrit assez facilement dans des itinéraires plus longs associant d' autres lieux à visiter sur le Causse de Campestre.
- A Découvrir le village caussenard de Campestre et Luc et ses habitations traditionnelles. Les cazelles de Lacamp, bergeries en pierre sèche à usage temporaire pour la petite transhumance, notamment la cazelle de Candet, avec son panneau explicatif. Le Mas Gauzin, hameau a conservé un habitat traditionnel caussenard et son four à pain. Homs est un très beau hameau, aux toits de lauzes, et qui possède une lavogne (petite dépression aménagée pour collecter l' eau de pluie) .
- 16 h 45 revenu à mon véhicule, je range rapidement mon matériel et je repars vers Avèze. En passant je fais un petit arrêt culturel à la Cazelle de Caudet que j' évoque dans mon compte rendu de visite de l' abîme de St Férréol.(bergerie à usage temporaire réalisé par les bergers en pierres sèches. En passant à Molières - Cavaillac, mon attention est sollicitée par une pancarte indiquant une piste cyclable avec passages de tunnels ! Je suis donc allé directement au départ de la piste m'informer de cette possibilité. Effectivement, une promenade, piste cyclable de trois kilomètres a été aménagée sur une ancienne ligne de chemin de fer. Je reviendrai pour la parcourir à pied en aller et retour!
- 17 h 15 Je suis revenu au parking d' Avèze. Compte tenu des risques d'orages annoncés pour demain, je remets la sortie vélo à plus tard et je me prépare pour une randonnée du côté des gorges de la Vis à partir de Madières, j' ai chargé la topo sur le portable !
Mercredi 30 mai 2018
- 8 h 00 15° extérieur, temps orageux annoncé pour 11 h 00, ce sera donc randonnée avec tenue de pluie pour aujourd'hui ! Avant de rejoindre Madières, je fais mes courses du matin à Le Vigan.
- 9 h 45 Je suis stationné à Madières, petit village charmant au bord de la Vis.
Randonnée gorges de la Vis
depuis Madières Gard/Hérault
- 10 h 00 Départ du parking près de l' eglise à Madières, direction le Roc du saut du Loup au dessus du village. Montée assez soutenue sur un sentier rocailleux et en général en sous bois ou dans les buissons. Il "pleuvotte", mais je finis par endosser ma cape de pluie. Elle sera bien utile, car quand j' arriverai au croisement avec le GR du Larzac, je serai bien trempé ! Durant toute la montée, belle vue sur Madières et les gorges de la Vis !
- Après avoir fait deux cents ou trois cents mètres sur le GR, je le quitte en même temps que le ruisseau du Saut du Loup pour une montée soutenue sur la gauche en direction de La Sauvie. Parvenu sur le plateau de la Sauvie, avec une herbe bien grasse et bien haute, je fais un tour parmi les ruines des bâtisses, puis je mets le cap vers le coeur du plateau par un chemin de terre bien large.je croiserai une belle mare artificielle.
- Je vais alors en direction du Roc de l' Aigle et je me rapproche petit à petit de la bordure du plateau . Superbe vue sur les rochers qui surplombe les gorges de la Vis ! Je vais découvrir tout au début de la pente, une petite grotte que je vais visiter sur quelques mètres, mais elle s' avère rapidement impénétrable !
- Après avoir contourné le Roc de l' Aigle par le haut et poursuivi un peu sur le plateau, mon attention est attiré par des marques bleues qui partent à gauche en direction des gorges ! Je décide de les suivre et leur répétition, ainsi que quelques cairns, m' invitent à persister dans la direction offerte, qui finit par plonger vers les gorges de la Vis ce que mon itinéraire prévoyait de faire un peu plus loin, sans doute par un chemin plus conventionnel. Là il s' agit plûtôt d' une sente, dont la marque se perd par endroit et je finis par emprunter une descente de "pierrailler" pour couper court et retrouver un peu plus bas le sentier officiel qui va m' emmener vers la maison forestière du Grenouillet ! Je viens sans doute d' emprunter une variante du chemin classique. Ce fut un peu " chaud" ! ... entre glissades et rattrapage aux branches !
- Le sentier épouse alors la pente en traversée vers la gauche, passe à l' aplomb de la maison forestière, puis la dépasse en direction de Madières . Je suis alors tantôt au milieu des buis, tantôt en sous bois. C 'est une très belle traversée au dessus de la Vis et sous le rocher de l' Aigle. Ce sentier, alors qu' il arrive dans une forêt plus dense, tourne à 180 ° pour repartir soudainement en direction de la maison forestière (qui se trouve sur la rive opposée). Je suis alors juste au dessus de la Vis !
- Parvenue à hauteur des bâtisses et de la maison forestière, je tombe nez à nez avec une passerelle ... interdite ... et délabrée ! La traversée n' est pas possible ... exit donc la visite du lieu ( que je ferai un peu plus tard sur mon trajet de retour en voiture !). Je fais donc demi tour pour reprendre 100 m après la passerelle une branche du chemin aller qui lui va filer directement au dessus du cours de la Vis vers Madières. Juste avant, je visiterai de nouveau une grotte au dessus de la vis, sur quelques mètres ... pas de continuation possible !
- Je trouve les chemin de retour le long de la Vis , très long, même si les couleurs changeantes de cette dernière distraient le parcours !
- Superbe randonnée de 13 km environ pour 450 m de dénivelé que j' aurai parcourue en un peu plus de quatre heures. La pluie du départ a laissé petit à petit la place à un temps maussade mais sans précipitations ! Je n' ai vu personne, et la descente un peu improvisée a apporté un petit brin d' aventure que j' apprécie ! Le paysage m' a un peu rappelé celui des gorges de la Jonte !
- 16 h 30 J' ai fini de ranger mon matériel de randonnée. A près avoir rédigé mon carnet d' activités, je pars en direction St mathieu de Tréviers dans l' Hérault.
- 17 h 45 je suis stationné à St Mathieu de Tréviers pour la nuit.
Jeudi 31 mai 2018
- 7 h 45 16° au lever à l' extérieur, le ciel est peu nuageux et le soleil est à venir ! Il est tombé une bonne averse cette nuit !
- 10 h 00 Je suis stationné à Roubiac près de Cazevielle au pied du Pic St Loup. Je vais faire un peu de prospection spéléo à la recherche d' une grotte repérée sur " Grotto center" et intitulée "la grotte de Théo". Je vais longuement cherché la cavité, aidé et conseillé par un éleveur du coin, mais je ne vais pas la trouver ! Au retour, je suis pris sous un orage violent ! Je vais devoir me changer complet !
- La pluie ne se calmant pas, je vais interrompre ma prospection spéléo (j' avais d' autres grottes et cavités en perspective) pour retourner à Avèze effectuer la randonnée du viaduc repérée l' autre jour, en espérant une accalmie météo !
- 12 h 30 Je suis stationné à Molières-Cavaillac sur le parking de la promenade piste cyclable.
Randonnée promenade du Viaduc
depuis Molières-Cavaillac Gard
- 15 h 00 Je suis stationné sur le parking de la piste cyclable prmenade du Viaduc à Mollières Cavaillac. Il y a un peu de monde stationné, c' est très calme ! Il s' agit d'un aménagement sur une ancienne ligne de train.
" La Voie verte du Viaduc : Le parcours s'étend sur 3,5 km à proximité des villages de Molières-Cavaillac, Bez-et-Esparon et Arre. Le tracé emprunte l'ancienne ligne de chemin de fer Tournemire (Aveyron)- Le Vigan (Gard). S' enfilant dans le massif des Cévennes, la promenade s'avance au milieu d'une végétation particulièrement riche. La voie longe les grands plateaux karstiques du Causse de Blandas en rive droite de la vallée de l'Arre qui les sépare du massif granitique du Linguas et du Mont Aigoual. La promenade du Viaduc offre une vue splendide sur la vallée de la rivière d'Arre, dominée par le Rocher d'Esparon. Le pont métallique de Lavassac de type Eiffel, d'une portée de 80 mètres pour un poids de 418 tonnes d'acier constitue le point d' orgue de la ballade ! "
- Je suis parti de Cavaillac rejoindre Bez et Esparon en marchant le long de l' Arre. Beaucoup de sources, cascade, grottes, pont, tunnels ... de quoi occuper cette marche courte mais intéressante ! Omniprésence des monts cévenols, Esparon et son village, roc des Pezouls ... j 'ai rencontré un ancien mécanicien devenu éleveur de chevaux, qui m' a indiqué le chemin pour monter sur les crêtes depuis la promenade et rejoindre une grotte réservée aux spéléos ! La traversée des tunnels est aussi distrayante avec son éclairage écolo original ! Agréable promenade de 6 km en aller et retour effectuée en deux heures, arrêts compris. Une ballade à coupler avec un itinéraire rejoignant les crêtes pour faire un circuit de randonnée attractif !
- 18 h Je suis revenu à Avèze près de Le Vigan où je vais de nouveau passer la nuit. Demain ce sera activité vélo de route si les orages sont en stand by ! Aujourd'hui, il aura plu toute la journée sauf une accalmie pour ma promenade !
Vendredi 1 juin 2018
- 8 h 30 Apparemment beau temps ! Je descends à Le Vigan faire quelques courses, puis je me ré-installe à Avèze et je prépare le cycliste pour aller faire le col du Minier.
Montée à vélo du col du Minier
depuis Avèze Gard
- 10 h 00 Le temps est au beau, il n' y a pas de vent ! je m' élance depuis Avèze pour partir à l' assaut du col du Minier en vélo de route. Après une descente courte vers Le Vigan, je bifurque à gauche en direction du pied de la montée du col. Je vais faire une montée régulière dans une pente pas trop difficile. Je resterai d' ailleurs sur le grand plateau, tout le temps de la montée !
- Je vais parcourir 23 km pour atteindre le sommet du col ( assez banal et peu spectaculaire au niveau de la vue !), 1264 m d' altitude, 4,6 % de pente moyenne pour 6,4 % de pente maximale avec 1033 m de dénivelé ! La montée a été plus attrayante avec une belle vue sur le Mont Aigoual, je suis passé par le col intermédiaire de la Broue.
- Petite descente ensuite et montée vers l' Espérou, localité avec passage du col du même nom, carrefour directionnel pour rejoindre le Mont Aigoual. Pour ma part, je vais entreprendre une longue descente agréable en direction de valleraugue, le tout avec une vue régulière sur le sommet du Mont Aigoual eu en suivant le cours de l' Hérault. A l' approche de Pont d' Hérault, je subis un vent contraire qui me ralenti un peu !
- Avec les multiples arrêts photo et quelques pauses, je vais mettre 3 h 45 pour parcourir 73 km à 20 km/h de moyenne et 1245 m de dénivelé. Circuit vélo assez agréable et peu éprouvant ! (à cette allure !)
- 15 h 45 A mon retour à Avèze, je range le matériel vélo puis je me sustente un peu ! Ensuite départ en direction de Florac où je compte passer la nuit.
- 18 h 15 Je suis à Florac, je vais avoir un peu de mal à trouver un stationnement confortable et surtout calme ! Le parking habituel que j' utilise au dessus de la ville, est envahi par les camping cars et celui réservé aux voitures également, en plus ce dernier donne plus l' impression d'un squat, tant les occupants de passage se sont "étalés" autour de leur véhicules, le tout dans une joyeuse ambiance sonoriséé ! Je ne resterai pas là ! Je trouverai ce que je recherche tout près du centre ville un peu à l' écart.
- Je vais faire des courses de ravitaillement au super marché du coin. A mon retour, je constate que la batterie qui alimente le frigo est sur le point d'être déchargée, c' est ennuyeux car j' ai acheté des produits qui doivent être conservés au frais !
- 19 h 15 Tout en préparant le repas, je réfléchis au programme d' activités à venir. Compte tenu des faiblesses de ma batterie, je choisis de reprendre la route en direction des Bauges, ce qui me permettra de recharger la batterie par l' intermédiaire du chargeur de batterie alimenté par un convertisseur de tension branché sur une prise allume cigare. A l' avenir, à défaut de faire des arrêts en camping avec branchements électriques, je me doterai par précaution d' une seconde batterie auxiliaire surtout pour l' été.
Samedi 2 juin 2018
- 7 h 30 13° extérieur et temps brumeux, je déjeune puis je pars en direction de Chambéry.
- 14 h 45 Je suis stationné sur le grand parking de la station du Margeriaz au dessus de Aillon le Jeune dans les Bauges. En passant, je me suis arrêté à Aillon le Veux pour repérer le départ du sentier de randonnée qui me permettra de gravir le Mont Colombier prévu demain pour la journée !
- 16 h 00 Je vais faire une reconnaissance des points de départ possible à ski de randonnée sur le massif du Margeriaz à partir de la station de ski, et cela bien sûr en perspective de la prochaine saison hivernale, car j' espère me rattraper de la précédente saison où je n' ai pas fait grand chose, handicapé par des problèmes de santé ! Je vais repérer deux départs possibles de chaque côté du domaine skiable, ces itinéraires disposant d'une signalétique mise en place par la station ! (initiative commençant à se développer dans quelques stations de ski alpin pour développer le ski de randonnée d' initiation). De la station du Margeriaz, je dispose d'une vue précise sur le Mont Colombier et l' itinéraire de montée, j' en profite pour faire des photos. Je situe aussi la Tournette et le Trélod. Juste en dessous de la station, les chiens (de traineau) de l' élevage du Margeriaz ont dû flairer ma présence car ils sont très agités !
- 18 h 00 Je suis à présent stationné pour la nuit sur le parking de l' office de tourisme d' Aillon le jeune. Je prépare mon sac de randnnée pour demain.
Dimanche 3 juin 2018
- 6 h 30 14° extérieur, je me lève. Apparemment beau temps ! Après le petit déjeuner, je rejoins en voiture Aillon le Vieux, point de départ de la randonnée du jour !
Randonnée au Mont Colombier et à la Dent de Rossanaz
depuis Aillon le Jeune Savoie
- 7 h 30 Départ du randonneur ! Parti d' abord tranquille après une urgence pressante lâchée "au petit bonheur la chance" ! je monte donc juste en face de l' Eglise de Aillon le Vieux, en en direction du Mont Colombier. La montée sera rude , ardue, assez souvent en pente rectiligne sur un sentier rocailleux, ou en racines saillantes! Compte tenu de l' orage de cette nuit, c' est glissant !
- En un peu plus de 1 h 30, je parviens au croisement bifurcation entre la direction qui mène à la Dent de Rossanaz et celle qui mène vers le Mont Colombier et le chalet de Rossane. Je pars donc à droite et je suis immédiatement impressionné par l' imposante masse élancée du Mont Colombier avec encore pas mal de neige persistante ! Le passage ne se voit pas dans la face et pour cause, il est sur ce que visuellement on perçoit comme un fil d' arête, et on s' imagine grimper en équilibre entre deux versants ! je suis alors rejoint par un randonneur amateur d' orchidée (Sabot de Vénus) qui me fait part de ses observations dans la montée avant de poursuivre son chemin en direction du sommet. Finalement l' ascension du sommet ne se fait pas sur le fil d' une arête, mais sur une pente bien prononcée sur la face inclinée du Mont Colombier masquée à la vue au croisement bifurcation cité plus haut. Il n' y a pas à mettre les mains, on s' élève en lacets au dessus du chalet de Rossane pour atteindre la partie sommitale dans une belle ambiance de montagne !
- Au sommet la vue est magnifique, à 360 ° (Margeriaz, Granier, Tournette, Sambuy, Arcalod et Arclusaz) pour ne citer que quelques sommets des Bauges). J' examine la possibilité de redescendre directement du sommet vers le col de Rossanaz, mais la présence de neige résiduelle me dissuade, même si en montant j' ai pu repérer en partie, la sente qui fait la liaison. Les randonneurs arrivent, il y a du monde dans la pente ! J' aurai mis 3 h pour rejoindre le sommet depuis Aillon le Vieux.
- Je redescends par le chemin de montée en visitant en passant la grotte du Mineur (petit abri) et je file en direction du col de Rossanaz pour atteindre la Dent du même nom !
- Passage à la croix, marquant sans doute la Dent de Rossanaz et montée jusqu' au point le plus haut ou se trouve une magnifique table d' orientation. Belle vue en dessous sur Aillon le Vieux, mais ce sera tout car les nuages commencent à gagner les sommets ! Je redescends vers Aillon le Vieux après une petite collation sous la dent (!) et une visite au "lac" où les batraciens s'agrippent les uns aux autres pour former de véritable petites îles animées, c' est la période de reproduction !
- Longue descente ensuite d'un peu moins de 1 h 30 ... toujours à la recherche des orchidées sauvages, indiquées par le randonneur en botanique rencontré au sommet du Colombier ! Finalement je n' en verrai qu' à l 'entrée du village de Aillon le Vieux ... dans un jardin abandonné !
- Encore une super découverte des Bauges, je ne connaissais pas le Mont Colombier, randonnée peu difficile de 9,95 km parcourue en 6 h 30 avec de nombreuses pauses, et 1130 m de dénivelé.
- 15 h 30 Après avoir longuement rangé le matériel de randonnée, je repars en direction du Jura ! Je vais rouler jusque Lélex où je passerai la nuit. En ce moment c' est ball trap ! ça se calmera à 19 h 00 !
-19 h 30 Cette fois ci, c' est gros orage avec pluie dilluvienne !
Lundi 4 juin 2018
- 7 h 30 Il ne pleut plus, ciel nuageux avec éclaircies. C' est la fin de la vadrouille, je rentre à la maison ! 12 jours d' activités, voyages compris ! J 'ai en même temps préparé mes futures randonnées à ski en repérant les itinéraires en condition sans neige ce qui me facilitera grandement l' orientation l' hiver prochain. J' ai déjà hâte de repartir !
Ajouter un commentaire